La sophrologie, avant d’être une méthode, est d’abord une rencontre avec soi-même. Elle nous invite à ralentir, à respirer, à écouter ce qui se vit en nous, pour retrouver plus d’harmonie et de clarté.
Le mot sophrologie vient du grec sôs (harmonie), phren (conscience, esprit) et logos (étude). On pourrait donc la traduire comme l’étude de la conscience en harmonie.
Une manière simple de le comprendre est d’y voir une forme d’hygiène de la pensée, une gymnastique intérieure qui, par la répétition d’expériences vécues, aide peu à peu à transformer nos habitudes de fonctionnement.
Concrètement, la sophrologie est une méthode psychocorporelle qui associe
Elle permet de sortir de certains schémas automatiques qui nous limitent, d’accueillir ce qui nous traverse avec plus de conscience, et de découvrir nos ressources, nos forces et nos potentiels.
C’est une pratique qui offre la possibilité de porter un nouveau regard sur soi et sur ce qui nous entoure, d’apaiser ce qui freine et d’ouvrir ce qui aide à se déployer pleinement.
La sophrologie a été créée dans les années 1960 par le neuropsychiatre Alfonso Caycedo. Dans sa pratique, il constatait que la médecine seule ne suffisait pas toujours à apaiser la souffrance. Il a alors entrepris un véritable travail sur lui-même, une recherche personnelle et scientifique, afin de mettre au point une méthode qui relie le corps, l’esprit et la conscience.
Ses connaissances en neuropsychiatrie se sont nourries de voyages et d’expériences : le yoga en Inde, la méditation zazen au Japon, ainsi que différentes techniques de relaxation occidentales. Mais plus qu’un simple assemblage, Caycedo en a fait une démarche vivante et évolutive, issue d’un chemin de développement personnel et d’exploration intérieure.
La sophrologie est ainsi devenue une méthode d’accompagnement psychocorporel unique, qui aide chacun à se libérer de certains automatismes, à mobiliser ses ressources et à avancer vers un équilibre plus harmonieux.
